• Dokidoki chapitre 49

     

    Chapitre 49 - Les feux d'artifice, la réalisation et le harcèlement [1]

     

    L'incident a commencé cette fois avec un seul mot d'Hasumi dans le gymnase.
     Ayant fait des courses avant de passer à l'école, je suis passé au gymnase pendant que j'y étais et j'ai pu regarder les matchs d'entraînement de Soutarou et d'Hasumi. Inutile de dire pour Soutarou, mais Hasumi qui était membre du club de basketball féminin avait également bien joué.
     Le duo éblouissant, omnipotent en sport, était complètement incomparable à moi qui était mauvais avec des jeux de balle.

    "En y réfléchissant, sais-tu que Mitsuki va à un rendez-vous avec Takayanagi-senpai?"

    "Eh?"

    "Takayanagi-senpai l'a invitée l'autre jour ... euh je ne devais pas dire ça?"

     Ce festival de feux d'artifice fait probablement référence au Festival des feux d'artifice de la ville de Tachibana qui a lieu le 30 août.
     Ce grand frère n'avait aucune idée que Mitsuki partait en rendez-vous avec Takayanagi. Bien que j'étais un peu choqué, cela ne signifiait-il pas que la cote de favorabilité de Takayanagi pour Mitsuki était plus élevée que je ne le pensais? Il n'y avait pas eu de CG ou d'événements au cours de l'épisode à la plage auparavant, ce qui en a fait un échec. J'étais inquiet mais c'était pour ça. C'était Takayanagi à la place.

     Je regrettais un peu d'avoir visé la route de Prince. Cependant, Takayanagi, le fils d'un directeur d'hôpital universitaire, était gentil, pondéré et sérieux. Cette route n'était pas mauvaise.

    "Hey, Sakurai, ça va? Est-ce que le choc t'a fait perdre la tête?"

    "Nan je vais bien. D'ailleurs, ce n'est pas comme si j'étais choqué ou quoi que ce soit. Mitsuki est si mignonne après tout, ce n'est pas une surprise qu'elle est un petit ami. Tant et si bien que c'est étrange pour elle de ne pas en avoir eu un jusqu'à maintenant. "

    "Sheesh, à quel point aimes-tu Mitsuki."

     Si vous demandez «combien», ma réponse est «beaucoup».

    Vous pourriez être malade ou fatigué d'entendre cela mais Mitsuki était suuuper, super mignonne. Elle était si mignonne que je voulais la placer sur mes genoux et lui caresser la tête pendant 3 heures. Je voulais frotter ma joue contre la sienne et me faire gronder: "Bon sang, arrêtez-ça , Mako-chan!" Parce qu'une Mitsuki fâchée, serait adorable aussi.

    "Bien, je vois. Mitsuki et Takayanagi-senpai ont un rendez-vous ensemble."

     J'avais un yukata préparé précédemment. Le yukata était bleu foncé avec des images d'œillets.
     C'était peut-être un peu trop mûr pour Mitsuki mais je l'avais choisi en pensant que ça pourrait faire un bon écart. Il pourrait être utile d'autant plus que son compagnon pour le rendez-vous était Takayanagi.
     Si possible, j'aimerais les suivre et inspecter si les choses se passaient bien. Cependant, cela serait probablement inconfortable, comme on pourrait s'y attendre. Tant pis, demandons à Mitsuki plus tard pour les détails.

    "Avec qui veux-tu, euh, aller au festival des feux d'artifice, Sakurai?"

    "Nan, je n'ai pas vraiment fait de plans avec qui que ce soit ..."

    "Vas-y avec moi alors!"

     C'était Soutarou membre du Club de basketball des garçons, ayant participé à un match d'entraînement jusqu'ici, qui entra avec désinvolture dans notre conversation.

    Vêtu d'un vêtement blanc rafraîchissant avec une ligne bleue, Soutarou dégageait l'odeur florale d'un antitranspirant. C'était la quintessence d'un lycéen.
     J'ai été invité avec empressement au festival de feux d'artifice par un lycéen aussi rafraîchissant. J'aurais été abattu par les filles du fan club de Soutarou, à la galerie du gymnase, si j'étais une femme.
     Si ma nuque n'avait pas été mordue à la mer, j'aurais répondu deux fois: "Je vais y aller, je vais y aller!" Cependant, j'avais des doutes quand je pensais à cet incident. De plus, je ne voulais pas être poussé au sol à nouveau.

    "Ah ..."

    "J'inviterai Kaname aussi."

    "Ah, dans ce cas, je vais y aller. Viens-tu aussi, Hasumi?"

     Je doute que je sois poussé vers le bas ou embrassé si Kaname venait.
     Être toujours dans l'appréhension que Soutarou vienne m'attaquer semblait trop gênant et je n'aimais pas être comme ça mais je ne savais plus quoi faire. Je ne savais pas comment je devrais traiter quelqu'un d'aussi audacieux et confiant. Je voulais garder Soutarou à bout de bras mais je ne pouvais pas le jeter trop loin parce que je l'aimais bien.

     Quand je baissais ma ligne de vue, je vis Hasumi, le visage rouge, s'agiter avec sa frange. De plus, je n'étais pas sûr de la raison pour laquelle elle était si agitée mais elle murmurait indistinctement alors que son regard nageait.

    "Eh, ah, .... J'ai déjà des plans avec d'autres. Bien sûr, c'est avec des filles parce que je n'ai pas de petit ami! Hum, je ne pensais pas que tu m'inviterais, Sakurai! Au contraire, je pensais qu'une autre fille t'inviterait ...! "

     Pourquoi devenait-elle si agitée?
     Les attaques, en tant que rivale, d'Hasumi n'avaient pas eu lieu, donc je ne pensais pas que ça serait vraiment compliqué.

     Est-ce jeter l'opportunité d'aller à un rendez-vous avec Soutarou qui la rendait si triste? J'aurais peut-être fait quelque chose de terrible dans ce cas.

    "Qu'est-ce que tu as à être si agité, Hasumi. Il n'y a aucune raison qu'une fille m'invite n'est-ce pas? N'importe quoi. C'est regrettable mais c'est comme ça. "

     Souriant à Hasumi qui faisait un visage misérable, je me retournais vers Soutarou.

    "Je vais contacter Kaname."

    "D'accord, fais-le s'il te plaît. Rentrons ensemble après, d'accord? "

    "Ah, oui. Je vais attendre à la bibliothèque alors."

     Les deux, dont la pause s'était terminée, retournèrent dans la cour.
     Il était 15h donc les activités du club devraient se terminer dans une heure. Allons tuer le temps en lisant les nouveaux livres arrivés dans la bibliothèque.

     Regarder ces deux-là mettre tout dans les activités du club me donnait vraiment envie de rejoindre un club.
     Je sortis mon smartphone et ouvris une application.
     Un accusé de réception apparut immédiatement après l'envoi de "Qui est prêt pour le Festival des feux d'artifice?". Comme prévu. Par la suite, une réponse arriva: "Mooiiiiii moi moiiii!" Avec des émoticônes éblouissants qui feraient honte aux lycéennes.

     En partie parce que les vacances d'été étaient sur le point de se terminer, vous pouviez voir des étudiants travailler sur leurs devoirs de vacances d'été ici et là dans la bibliothèque.
     Au moment où je posais la main sur la porte pour entrer dans la bibliothèque, quelqu'un m'attrapa par derrière. Ce mec puant de parfum devait être mon ennemi naturel. C'était définitivement ce lapin idiot toujours-en-chaleur.

    "Ça fait longtemps, Bunny-chan. Tu es aussi mignon que d'habitude. Est-ce que le chien de garde et le chat de garde vont bien?"

     Je secouais le bras de Junya et me retournais.
     Boucles d'oreilles accrocheuses, un collier avec une sorte de boucle de charme, et un bracelet en cuir qui perturbait même les règles laxistes d'Izumino. Son uniforme était tel que l'on n'était pas sûr de le juger trop habillé ou non. En plus de cela, il portait une veste jaune choquante avec des oreilles de lapin.
     Et ce parfum sucré-écoeurant, doux et masculin. Il n'y avait pas de place pour le doute. C'était le président du conseil des élèves de mon école, Narahashi Junya.

    "Bonjour. Au revoir."

     Pensant que le Junya bruyant ne me suivrait pas si j'entrais dans la bibliothèque, j'essayais de partir immédiatement mais il m'attrapa adroitement et fermement.

    "Attends moi ~. Tu ne vois pas que je suis seul?"

    "Vraiment. Au revoir."

    "Si tu me négliges trop, je pourrais, faire ceci et cela à Mitsuki-chan par solitude?"

    Il était vraiment courageux pour prendre Mitsuki en otage.
     Pourtant, je ne pouvais pas laisser Junya contaminer Mitsuki. Je m'arrêtais à contrecœur et dirigeais mon regard vers Junya.

    "... Que veux-tu de moi?"

    "Ehehe, le regard méprisant de Bunny-chan m'excite."

     Il rougit comme s'il était vraiment embarrassé, c'était vraiment dégoutant!
     Ses caractéristiques S, M et Pervers étaient si élevées que c'était impossible à arrêter.

    "Dépêche-toi et dis ce que tu veux. Je pars"

    "Attends, attends, embrassons-nous?"

    "Vas-t'en."

     Je me préparais à donner un coup de paume à Junya qui s'approchait avec ses lèvres avancé comme pour embrasser.
     Je rassemblais toute ma force dans ma paume avec l'intention de briser ce nez haut et droit. Cependant, Junya semblait être habitué à recevoir des coups. Il esquiva avec une expression détendue. Quel dommage.

    "Je rigole. De la salle du conseil des élèves, j'ai vu Bunny-chan marcher et j'ai fini par venir ~. Donc ce n'est pas comme si je voulais quelque chose. "

    "... Oh."

    "Uwah, quelle froide réaction! Eh bien, ce côté-là est mignon aussi. J'aime Bunny-chan. "

     Alors qu'il parlait d'une voix si douce, comme s'il y avait un coeur attaché à la fin de la phrase, ne mentionnant même pas ma poitrine, je ne pouvais que me sentir frémir.

    "Et c'est reparti. Arrête d'impliquer Sakurai-kun. Il est temps que tu retournes dans la salle du conseil des étudiants."

     Celui qui sortit de la salle des étudiants était Takayanagi.
     Le garçon aux lunettes à la peau claire avec des cheveux bruns bouclés et des yeux bleus. Bien que ses yeux puissent sembler froids, il était l'un des rares à avoir une conscience à Renai Kakumei.

    "Ça fait un moment, Takayanagi-senpai."

    "Oui, ça fait vraiment un moment. Je vois souvent Mitsuki-san dans les activités du club mais je n'ai pas beaucoup vu Sakurai-san."

     Takayanagi a dit le nom de Mitsuki sans hésitation. C'était "Sakurai-san" jusqu'à il y a quelques mois. Quand étaient-ils devenus si proches?
     Je pourrais avoir fait des efforts dans la mauvaise direction. Je m'occupais de la coller à Prince. Mais qu'en était-il des sentiments de Mitsuki? Je pensais que Mitsuki n'avait aucun intérêt pour la romance mais était-ce vraiment le cas? Si Mitsuki aimait Takayanagi, depuis quand l'aimait-elle?

     C'était comme ça depuis l'incident.
     J'ai peut-être progressé à ma convenance, négligeant les sentiments de tout le monde.

     Ce monde pourrait être le monde d'un jeu pour moi mais c'était la réalité pour eux. C'est la seule vie précieuse qu'ils ont.

    "Je vais passer à nouveau au conseil des étudiants. Seulement si vous avez besoin d'aide, cependant. "

    "Bien sûr, nous avons besoin. Même s'il n'y a rien à faire, Junya est motivé avec toi. N'hésites pas à venir à tout moment. "

     Je regardais Takayanagi alors qu'il tirait impitoyablement Junya en train de grogner par l'arrière de son col.
     Comme prévu de Takayanagi. Il ne montrait aucune pitié envers Junya.

     Qui est-ce que Mitsuki aime?
     Qu'en est-il de Takayanagi? Ou Junya? --Qu'est-ce que tout le monde aime?
     Si c'était un jeu d'otome, je pourrais manipuler l'héroïne, Mitsuki, à ma guise. Indépendamment de qui aimerait Mitsuki, je pourrais la jumeler avec qui je voulais. Cependant, cette Mitsuki avait sa propre volonté.

    Ce n'était pas un jeu mais la réalité. Vous vous blesseriez profondément si vous étiez rejeté par celui que vous aimez et votre cœur se réchauffera si vous étiez aimé. Par conséquent, si vous pouviez être avec celui que vous aimez, vous serez sûrement si heureux que vous auriez envie de pleurer, ça ferait mal et vous seriez hors de vous.

     Je m'enfonçais de plus en plus profondément dans cette réalisation.
     Vouloir revenir, ne pas être en mesure de revenir. Vouloir rester ici, ne pas pouvoir rester ici. Vouloir aimer, ne pas pouvoir aimer.

     Devant l'entrée de la bibliothèque, les rayons du soleil passaient à travers la fenêtre et brillaient sur moi.
     Si lumineux. En rétrécissant les yeux, je ne comprenais pas pourquoi mais je me sentais extrêmement triste.

     "..."

     Voulant être sauvé de ce sentiment douloureux, j'ai pensé à appeler quelqu'un mais je ne pouvais pas penser à un nom à placer sur cette langue sèche qu'est la mienne.
     Même si j'étais si proche. Le nom de la personne qui me sauvera.

     

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